Bienvenue sur le média L’Éclairage.
Une grande partie de la validation des transactions se fait désormais aux États-Unis suite à une interdiction du minage en Chine.
Les États-Unis détiennent désormais une part de 35,4 % du marché contre 16,8 % en avril dernier, à la suite d’un exode massif des mineurs établis en Chine selon une étude réalisée par l’Université de Cambridge : Bitcoin Electricity Consumption Index
Le Kazakhstan et la Russie ont également vu leurs parts de marché augmentés de 120 % et 61 % respectivement, ce qui les place en tête de peloton derrière les États-Unis.
Le Canada, l’Irlande, la Malaisie, l’Allemagne et l’Iran ont également vu leurs parts de marché augmentés, mais dans une moindre mesure.
Ce changement de localisation va faire émerger de nouvelles potentialités économiques et technologiques avec son lot de responsabilité. Certes, l’activité du minage est lucrative. Elle pourrait apporter de nouveaux revenus et généré de nouveaux emplois, mais son fonctionnement nécessite également une source considérable d’énergie.
Le Bitcoin jugé trop “énergivore”
Le Bitcoin a longtemps été critiqué pour sa consommation d’énergie jugée trop importante. En effet, la consommation annuelle de Bitcoin est de 100 TWh/an aujourd’hui contre 114 TWh/an en début d’année. Ce qui reste une consommation importante… car ça représente une consommation énergétique plus élevée que celle de l’Argentique comme l’indique le tableau ci-dessous.
Néanmoins,
– Seule 39% de l’énergie consommée provient d’énergie non renouvelable selon une étude menée par l’Université de Cambridge en 2020 et il semblerait que cette part soit amenée à baisser.
– Le Bitcoin consomme au minimum deux fois moins d’énergie que l’or et le secteur bancaire selon une étude menée par Galaxie Digital.
Par ailleurs, le bien fondé de l’utilisation d’une certaine quantité d’énergie se mesure également à la hauteur de l’utilité qu’on lui attribue et à la hauteur de la valeur du service perçu, au regard, bien évidement, des inconvénients qu’elle engendre.
Le consensus Proof of work permet la validation des transactions et fait de Bitcoin, l’une des technologies les plus sécurisées au monde. Le consensus marche de sorte que, les validateurs aient à réaliser des opérations complexes. Des opérations qui nécessitent une puissance de calcul importante (donc d’énergie) afin de prouver leur participation au réseau. À tort ou à raison ?
Une chose est sûre. Avec ces exodes et son contexte (en savoir plus), les États/Nations héritiers des mineurs seront amenés à suivre la consommation énergétique des mineurs de très près et à prendre des mesures réglementaires si celle-ci ne répond pas aux contraintes acceptables de consommation énergétique exigées dans chacun des pays. (provenance/TWh).
Pour plus d’info : Galaxy Digital