L’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), la plus grande organisation internationale de police au monde, intensifie ses efforts pour aider ses 195 pays membres à lutter contre les crimes liés aux cryptomonnaies en mettant en place une unité spéciale.
En coopération avec les gouvernements de Singapour, Interpol annonce officiellement le lancement de l’unité dédiée en septembre, lors d’une conférence de presse à New Delhi, avant sa 90e assemblée générale.
Selon le secrétaire général d’Interpol, Jürgen Stock, l’objectif principal de ce projet est de mettre en place un cadre réglementaire indispensable pour régir le secteur financier en pleine expansion des cryptomonnaies et des crimes qui y sont liés.
Ce coup d’envoi est également un prolongement naturel de la reconnaissance par l’Agence de l’Union européenne pour la coopération policière (Europol) des abus présents et croissants dans le secteur des cryptomonnaies, qui a conduit à cette étape nécessaire.
À ce stade, il convient de noter que l’organisation travaille à l’élaboration de son protocole “Vision 2030”, principalement axé sur la cybercriminalité, entre autres. Le secrétaire général a déclaré que le plan consiste à “revoir l’avenir de la police dans un monde numérisé”. Dans cette optique, l’agence travaille à l’élaboration d’un protocole Vision 2030 axé sur la cybercriminalité, le terrorisme et les crimes contre les enfants.
Il est évident que l’approche d’Interpol ne puisse décoller sans une coopération pleine et entière entre les services de police, les autorités gouvernementales, les régulateurs et le secteur privé de tous ses pays membres.
En fait, les efforts et le mouvement d’Interpol ont pris un très bon départ puisqu’en juin, l’organisation a mené une campagne internationale qui a abouti à l’arrestation de milliers de personnes liées à diverses infractions liées aux cryptomonnaies.