Akihisa Shiozaki, membre de la Chambre des représentants (Ehime 1er arrondissement), du Parti libéral démocrate et avocat, publie le premier jet d’une stratégie économique globale concernant les NFT, la “NFT White Paper (Draft) (i.e rapport gouvernemental) -Japan’s NFT Strategy with an Eye on the Web3.0 Era” qui propose la mise en place d’un groupe de travail gouvernemental dédié aux NFTs.
Ce premier jet a été communiqué par Tak Umezawa, président du Cambridge Innovation Center au Japon (CIC) et de Kearney Japon (cabinet de conseil) et met en avant, une taille du marché NFT de plus de 4,7 billions de yens, soit environ 31 milliards d’euros et la longue et rapide expansion mondiale.
Le 30 mars, le siège de la promotion de la société numérique du Parti libéral démocrate NFT Policy Review PT (avec le président Masaaki Taira) a compilé 24 recommandations relativement à 6 thématiques :
- 1/ Formulation de la stratégie nationale et construction du système de promotion
- 2/ Mesures nécessaires au développement de l’activité NFT
- 3/ Mesures nécessaires pour protéger les droits des détenteurs de contenus
- 4/ Mesures nécessaires à la protection de l’utilisateur
- 5/ Mesures nécessaires au bon développement de l’écosystème de BC (Banque Commerciale) qui soutient l’activité NFT
- 6/ Mesures nécessaires pour protéger les intérêts juridiques sociaux (blanchiment d’argent et fraudes)
“L’arrivée de l’ère Web 3.0 est une grande opportunité pour le Japon, mais il manquera certainement la situation actuelle.” Pouvons-nous lire dans le rapport.
Face à un cadre fiscal trop contraignant pour les NFT (20% de taxations sur les moins-values) et un cadre réglementaire flou pour les DAO, le rapport souligne la nécessité de revoir l’encadrement des NFT en profondeur. Lors des auditions d’experts et d’entrepreneurs, les attentes concernant l’économie numérique en pleine expansion et un sentiment d’incertitude concernant la situation économique actuelle au Japon ont été fortement exprimés, d’après le rapport.
La mise en œuvre de mesures pour encourager l’afflux, telles que la remise de visas spéciaux, des “crypt VISA” pour les ressources humaines et la coopération avec d’autres pays afin de limiter le blanchiment d’argent et les fraudes sans passer par un contrôle d’identité strict, ont également été évoqués.