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“Maintenant, il y a de véritables capitaux qui arrivent avec de véritables enjeux”

by L'Éclairage Crypto

– Interview avec Daniel Villa Monteiro, Directeur pédagogique chez l’Alyra, l’École de la Blockchain

“Si Bitcoin ne sert pas à faire tourner le réseau Bitcoin, Bitcoin ne sert à rien.”

“En fait, c’est ça qui est merveilleux dans la blockchain, c’est la capacité de créer une vérité commune qui peut servir pour des registres comptables, sans tiers de confiance.”

L’Éclairage : Bonjour Daniel et merci d’avoir accepté cette interview avec nous. Tu es actuellement Directeur pédagogique chez l’Ayra l’École de la Blockchain qui propose trois formations. Une pour devenir consultant blockchain, une autre pour devenir développeur blockchain ainsi qu’une formation sur la finance décentralisée (DeFI), le but étant de devenir expert dans cette discipline. Ces trois formations se font en douze semaines.

Daniel Villa Monteiro : Oui c’est ça, globalement, on a une formation pour être consultant blockchain, une autre pour devenir développeur blockchain et une autre en finance décentralisée, plutôt pour être capable d’utiliser pleinement les protocoles de finance décentralisés. Au sein de la formation, nous proposons une plateforme de formation qui est régulièrement mise à jour et nous donnons accès à des experts et des mentors, deux ou trois fois par semaine, le soir, aux alentours de 18 h, 20 h ou 22 h selon les formations, afin que les inscrits puissent suivre la formation sans accroc, ces experts sont disponibles tous les jours pour répondre aux questions des apprenants. À la fin, ils ont leurs épreuves de certification qui sont les mêmes pour tous.

L’Éclairage : Combien de spécialistes avez-vous formés depuis la création de Alyra ? Combien avez-vous d’apprenants actuellement ?

Daniel Villa Monteiro : Alyra existe depuis 2019, ça fait maintenant trois ans. Actuellement, nous avons 238 apprenants en cours de formation sur la session Ropsten. Ils ont rejoint l’écosystème d’Alyra avec pour canal de communication, le Discord, le serveur où l’on retrouve les anciens, ceux qui ont fait la formation, les apprenants en formation et les partenaires qui nous accompagnent. Nous sommes aujourd’hui plus de 1000 Alumnis dans l’écosystème de Alyra.

L’Éclairage : Que font vos apprenants après la formation ?

Daniel Villa Monteiro : Certains travaillent actuellement sur des projets crypto en indépendant ou dans des cabinets de conseil, par exemple chez Nomadic Slab, chez Cap Gemini France ou encore chez KPMG France.

L’Éclairage : Maintenant passons à toi, quel est ton parcours ? Comment as-tu découvert la crypto ?

Daniel Villa Monteiro : Je suis de la génération qui a connu très jeune l’arrivée des modems dans les maisons. J’étais un jeune, à peine arrivé dans l’adolescence à ce moment-là. Je me souviens encore le moment où je suis allé avec mon père sur Paris pour en chercher un et l’installer à la maison. C’était à l’époque. On achetait notre Modem que l’on branchait pour avoir un abonnement, comme le permet la box aujourd’hui, avec une demi-heure par jour d’Internet. J’ai connu la demi-heure par jour (rire). Depuis tout petit j’ai toujours été attiré par les nouvelles technologies de l’informatique et de la communication.

Lorsque j’étais à l’Université, dans les années 2000, j’avais voulu proposer, à l’époque, un service illimité en informatique, pour créer des jeux vidéo sur ordinateur. Sauf qu’à ce moment-là, il y a eu l’explosion de la bulle Internet et j’ai découvert d’autres choses entre-temps qui m’ont fait changer d’avis. À ce moment, je me suis dit qu’il y avait peut-être d’autres choses à explorer, donc j’ai fait un doctorat en informatique, en algorithmique des réseaux, pour comprendre comment fonctionnait Internet. De là m’est venue ma passion d’enseigner. C’est également à ce moment-là que j’ai étudié les papiers de Satoshi Nakamoto dans le cadre de mes recherches sur la preuve de calcul, car on y parlait de la preuve de travail. Et puis je suis passé à autre chose, parce que mes recherches de thèse me demandaient beaucoup de temps, ce n’est que plus tard que j’ai pu m’y replonger.

Après mon doctorat, j’ai enseigné à l’université et je suis devenu CTO et réalisateur d’outils métiers dans une entreprise qui s’appelait Evolutic Consulting, et j’ai continué à enseigner dans une autre école qui s’appelle « HETIC », dans laquelle je dispensais, pendant de très nombreuses années l’histoire d’Internet, la cryptographie, les réseaux pair à pair. J’y expliquais ce qu’étaient, le bitcoin et la blockchain à une époque où personne n’en parlait en cours avant 2017. Puis, j’ai rejoint la direction pédagogique.

L’Éclairage : Pourquoi directeur pédagogique ?

Beaucoup de directeurs pédagogiques sont d’anciens enseignants. C’est un peu comme un pilote d’avion qui devient directeur d’aéroport. C’est quelqu’un qui orchestre les autres intervenants, donc, c’est souvent un ancien intervenant, un ancien professeur qui va orchestrer les autres profs, faire les plannings et donner la ligne directrice pour l’atteinte les objectifs sur le court/moyen et long terme. C’est faire en sorte qu’on atteigne tous les objectifs. Donc, j’ai été directeur pédagogique là-bas, puis, à un moment donné, j’ai arrêté. Les objectifs de l’école ne correspondaient pas à ce que je voulais faire.

L’Éclairage : Comment as-tu rejoint l’Alyra ?

Daniel Villa Monteiro : Après cette expérience professionnelle, je suis revenu à ma passion première, créer des plateformes, des ERP, des CRM, en somme, des plateformes métiers pour d’autres entreprises. Puis j’ai vu la formation à l’Alyra et du coup, je me suis inscrit à la formation de développeur blockchain parce que je voulais faire du développement sur Solidity (le langage de programmation de Ethereum) et là, je suis tombé amoureux de la technologie, je suis tombé amoureux de l’école et comme il y avait un véritable besoin de croissance, j’ai proposé ma candidature qui a été acceptée dans la foulée.

L’Éclairage : Est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur l’organisation au sein de l’école ?

Daniel Villa Monteiro : Oui, avec plaisir. Tous les membres du staff sont des passionnés. Ils ont tous leur Wallet et un pool de liquidité quelque part. Nous sommes tous intimement convaincus que demain, tout le monde aura un Wallet de la même manière qu’on a un smartphone, une adresse mail. Il n’aura peut-être pas l’aspect d’un Métamask, mais c’est un avenir pour lequel on a la certitude qu’il aura lieu comme ça.

L’Éclairage : Qu’est-ce que tu penses de l’actualité depuis ce début d’année 2022 ?

Daniel Villa Monteiro : Beaucoup parlent d’inflation et parlent de la crypto comme étant un actif financier. On voit les chandeliers japonais, on voit les valeurs monter puis on analyse les baisses… Moi je ne vois pas du tout les cryptomonnaies comme des actions. Par exemple, il n’y a pas si longtemps, j’avais besoin de deux Matic pour payer des frais de transaction dans le cadre d’un emprunt, précisément, un swap sur Polygon. Et après je voulais acheter une œuvre d’art dans le web 3.0 et je devais payer la livraison de cette œuvre d’art à une amie pour son anniversaire avec des crypto. Vous voyez, on ne demande pas une action Apple pour faire ça. Si demain on vous demande 2 € afin de payer l’envoi d’un courrier Colissimo, ce n’est pas une action Apple de 2€ que l’on demande. Je vois les crypto comme étant des monnaies qui te permettent d’accéder à des services sur différents réseaux, d’effectuer des opérations. La crypto devient alors une monnaie dans un nouveau monde numérique ; dans un monde numérique qui prend de plus en plus de place et pour lequel il faudra ce jeton pour pouvoir y échanger. Donc je vois les cryptomonnaies comme de la monnaie/pétrole. En réalité, lorsque l’on évolue dans la crypto, on ne peut que constater que leur seule raison d’être, c’est de faire fonctionner un registre décentralisé, autonome.

Si Bitcoin ne sert pas à faire tourner le réseau Bitcoin, Bitcoin ne sert à rien.

La crypto ne sert qu’à faire tourner le réseau dans lequel elle est inscrite, dans un registre où est créée une vérité commune. Le but de Bitcoin, c’est d’être un registre comptable, mais qui peut servir à d’innombrables choses. Et en fait, c’est ça qui est merveilleux dans la blockchain, c’est la capacité de créer une vérité commune qui peut servir pour des registres comptables, sans tiers de confiance.

D’ailleurs, à ce niveau on répond complètement à la notion de monnaie puisque l’on a effectivement un registre comptable et la monnaie n’est rien d’autre qu’un truc inscrit dans un registre comptable.

Au-delà de ça, la blockchain sans crypto ou une crypto sans blockchain, ça n’a pas beaucoup d’utilité. L’un et l’autre sont intimement liés. L’une fait vivre l’autre et inversement.

En fait, la blockchain fait naître une vérité commune en réinventant l’écriture sur internet.

L’Éclairage : Est-ce que tu investis dans la crypto à titre personnel ?

Daniel Villa Monteiro : J’ai une dizaine de wallet sur différentes blockchains, je teste les applications, je teste les protocoles, donc j’achète de la crypto essentiellement pour les utilités. J’ajoute tous les carburants possibles, pour tester tous les véhicules et à titre personnel, et à côté, j’investis un petit peu de crypto sur la finance décentralisée, je n’achète pas de la crypto pour la vendre plus tard, j’achète de la crypto pour créer des pools de liquidité.

L’Éclairage : Comment tu vois l’évolution du secteur crypto ?

Daniel Villa Monteiro : Depuis les deux temps forts de la crypto, en 2017 et en 2020, on parle souvent de Bitcoin mais Bitcoin est l’arbre qui cache la forêt.

Quand on parle des services crypto/blockchain, on ne parle pas que du paiement... On parle aussi de plein d’autres usages, liés naturellement aux Smart Contrats par exemple, donc à l’emploi des NFT, alors qu’il y a des révolutions qui sont tout aussi intéressantes que la révolution monétaire qui a lieu actuellement.

Alors effectivement on a des évènements marquants, le Salvador qui adopte le bitcoin et d’autres pays qui emboîtent plus ou moins le pas. Par contre, dans les grandes entreprises, dans les grands groupes, leur préoccupation actuelle c’est de se demander, comment utiliser les smart contrats, pour les NFT ou un autre usage que les NFTs et c’est ça, à mon avis, qui va être très intéressant à observer.

Par exemple, lorsque des conseillers de patrimoine proposent des solutions de finance centralisée ou proposent de l’épargne, ils s’appuient sur de la finance décentralisée. Donc on est dans le cadre des Smart Contrat. Globalement, même si on parle beaucoup de Bitcoin finalement, ce qui va créer de l’emploi, de l’innovation et ainsi, de la croissance dans les entreprises ce n’est pas Bitcoin.

Maintenant, il y a de véritables capitaux qui arrivent avec de véritables enjeux. Et ces gens-là sont sérieux, n’ont pas envie de dépenser leur argent bêtement. On est complètement dans une structure différente. L’ancien monde commence à s’approprier les nouveaux usages.

L’emploi du NFT par exemple, pour des usages complètement industrialisés par les grands groupes et entreprises, peut être, par exemple, l’emploi de cette chaîne de valeurs pour la création de services à la clientèle, c’est ça à mon avis qui va effectivement être un enjeu majeur dans les années à venir. D’où le fait qu’effectivement la législation européenne a intérêt à faire en sorte que ceci puisse germer, puisque les Américains, les Suisses et les pays asiatiques, ne vont pas hésiter à emboîter le pas.

Et à côté de cela, on a un changement de paradigme. Mais un réel changement de paradigme demande de l’effort intellectuel, du temps. Les gens aujourd’hui n’ont pas de temps, sauf qui doit avoir un avis sur tout.

L’Éclairage : Comment tu expliques le boom de ces dernières années ?

Daniel Villa Monteiro : Pourquoi la blockchain a explosé ? Ce n’est pas le tweet d’Elon Musk. À mon sens, c’est le COVID, parce que les gens ne savaient pas quoi faire de leur argent, parce que les gens ont eu peur à un moment donné qu’il y ait effectivement des crises et du coup, le bitcoin était vu comme de l’or (une réserve de valeur). Et c’est surtout parce que des gens ont eu du temps pour s’intéresser à ce que c’était, que ça a émergé. Alors, tout le monde a commencé à en parler. De nombreuses personnes ont commencé à y investir pour profiter de la bulle, tandis que d’autres ont été totalement réfractaires à ce changement de paradigme, à ce bouleversement.

L’Éclairage : Penses-tu que l’on arrivera à un équilibre où l’on aura la coexistence deux formes d’entreprises, c’est-à-dire, celles qui utilisent la blockchain et celles qui ne l’utilisent pas ?

Daniel Villa Monteiro : Je crois qu’il va y avoir tout simplement des mutations et tout simplement, des entreprises qui vont disparaître, des entreprises qui vont perdre du pouvoir tout simplement parce que leur existence ne dépendait que de leur capacité à prendre le pli et adopter la technologie.

La Poste n’a pas disparu parce qu’il y avait Internet. La Poste d’ailleurs bosse aujourd’hui plus maintenant qu’avant la démocratisation d’Internet, la Poste a eu cette intelligence-là. Donc, est-ce que des intermédiaires qui étaient indispensables avant la blockchain vont disparaître? Ça va dépendre d’eux. Si la Poste ne s’était pas résolue à faire beaucoup plus de colis que de courrier et de partir du principe que la carte postale et le courrier classique disparaissent peu à peu, elle aurait sûrement disparu.

Je crois que, si les entreprises modernes n’ont pas l’intelligence de comprendre que leur métier doit changer avec la blockchain, elles vont disparaître. Ces nouvelles technologies sont des challenges, donc des opportunités, à saisir pour continuer de croître.

L’Éclairage : Penses-tu qu’en France et en Europe on prenne la mesure de ce changement de paradigme ? Comment expliquer qu’il y ait aujourd’hui, des réticences à se lancer dans cette nouvelle technologie ?

Daniel Villa Monteiro : C’est entièrement lié à la culture et à l’histoire. En France on a un excès de prudence qui n’a jamais été vu comme un défaut mais plutôt comme une qualité. La qualité c’est de ne pas agir ou du moins pas tout de suite. C’est pratiquement le seul pays au monde où c’est le cas. Dans tous les autres pays, on s’évertue à ne pas rater une opportunité.

On est nombreux à avoir l’impression que c’est le seul pays ou on va gronder un enfant quand il lève la main et répondre à la maîtresse, alors que le but est de lever la main et de confirmer ce que l’on a compris et nous donne l’occasion d’être corrigé. En France c’est un stigmate assez particulier. Je pose une question, personne ne connaît la réponse. On a une idée de réponse mais personne ne lève la main alors que justement les gens devraient lever la main et tenter de répondre même s’ils ont faux.

Cette culture de la punition est un échec en France, et mène à l’inaction. Faire une faute, tenter quelque chose et échouer, c’est grave. Ne rien faire, ça, ce n’est pas grave ça en France. C’est extrêmement dangereux pour un pays.

Je pense que c’est après la Deuxième Guerre mondiale, après la défaite contre les Allemands, où en fait, on s’est rendu compte que la France a pris une sacrée claque à ce moment-là et qu’il fallait faire super attention à ce que l’on fait parce que des échecs pouvaient avoir des conséquences graves dans l’histoire. Inéluctablement, une nouvelle façon de voir les choses s’est développée, celle que l’on cultive actuellement en France et qui s’éloigne de la logique anglo-saxonne, celle qui veut que l’on tente quelque chose et après que l’on établisse les lois pour empêcher que ça devienne n’importe quoi. Mais en France, comme on fait les lois avant d’essayer les choses, eh bien effectivement on fait n’importe quoi, comme Alexandre Stachtchenko, le souligne très bien. Alors que dans le système anglo-saxon de jurisprudence, on laisse faire puis on agit. Pas quand la bouilloire pleine d’eau commence à déborder mais lorsque l’eau commence à monter en pression.

L’Éclairage : Est-ce que tu penses que c’est une fatalité d’avoir un système qui prône la prudence et non l’action en France ?

Daniel Villa Monteiro : Ce n’est pas une fatalité parce que globalement, beaucoup d’entreprises peuvent embaucher des Français et profiter des talents français à l’étranger. Un Français peut bosser pour une entreprise suisse ou une entreprise anglaise. Donc, ce n’est pas le travailleur français qui va être pénalisé, le problème c’est l’entrepreneur français qui ne va pas déclarer son salaire en France. Or, à mon avis, il est complètement impensable que des entreprises comme Mercedes-Benz basé en Allemagne aujourd’hui, possèdent leur siège social en France, alors qu’effectivement si elle avait eu son siège social en France, ça serait une véritable manne pour l’Europe.

En plus de cela, les investissements étrangers ne sont pas très bien vus en France. Alors que, ce n’est pas en faisant en sorte qu’ils aillent ailleurs que ça va les faire disparaître. Les investissements étrangers vont aller ailleurs et créer de nouvelles opportunités ailleurs. Mais ce n’est pas une fatalité, je pense qu’il faudra juste attendre que les gens soient plus éduqués notamment les décideurs.

L’Éclairage : Est-ce que tu aurais un conseil à donner pour les personnes qui liraient ces lignes ?

Daniel Villa Monteiro : Il y a tant de gens qui disent, c’est une bulle, c’est la mode, ça ne m’intéresse pas, parce qu’ils n’ont pas essayé ou ont essayé et ont vu que c’était compliqué alors, c’est plus simple de dire que c’est pourri… Donc prenez votre temps.

Regarder des vidéos, toucher la matière, c’est vraiment important. Allez sur un échangeur quelconque, celui que vous voulez, peu importe. Mettez 50 € ou moins de crypto, allez regarder un tuto pour installer un Wallet Crypto. Allez sur un truc de finance centralisé. Essayez de manipuler 5/10 € si vous les avez perdus parce que vous avez fait une mauvaise manipulation, ce n’est pas grave, vous reprendrez, c’est aussi comme cela que l’on apprend.

N’acceptez jamais que quelqu’un pense à votre place c’est primordial. Faites-vous votre idée de la blockchain. Se renseigner est difficile aujourd’hui car on manque parfois de temps, mais prendre le temps est essentiel pour comprendre. On a la chance d’avoir l’information à portée de main, alors saisissons-là, d’autant qu’aujourd’hui, on arrive au “prêt-à-penser” à une autre forme d’esclavage qui est l’esclavage de la pensée.

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