Au cours de cette semaine, une augmentation presque générale a été observée sur le marché. Le Bitcoin a dépassé les 42 000 dollars pour atteindre environ 43 717 dollars, enregistrant ainsi une hausse de 2,78%. L’Ether affiche également une hausse de 3,32%, atteignant une valeur de 2 286 dollars. Solana a créé la surprise en occupant la quatrième place parmi les plus grandes capitalisations, dépassant le BNB avec une hausse de 60%, le portant à 119 $. En ce qui concerne l’indice Crypto Fear and Greed, qui évalue le sentiment général sur le marché des cryptomonnaies, on observe une légère augmentation à 72, par rapport à 70 la semaine précédente, indiquant que l’optimisme des investisseurs demeure élevé.
Les demandeurs d’ETF Bitcoin Spot ont jusqu’au 29 décembre pour soumettre leur dossier modifié à la SEC
La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis fixe une date limite au 29 décembre 2023 pour les demandeurs d’un fonds négocié en bourse (ETF) Bitcoin au comptant afin de finaliser et soumettre leurs dossiers S-1 modifiés. Cette décision résulte de réunions impliquant des acteurs majeurs tels que BlackRock, Grayscale Investments et d’autres. La date limite détermine quels candidats seront considérés pour la première vague d’approbations d’ETF Bitcoin au comptant prévue début janvier.
Les dossiers non conformes à cette échéance seront exclus de cette opportunité initiale. La SEC a souligné des exigences clés, notamment la finalisation des demandes d’ici la date limite et l’adoption d’un modèle de rachat en espèces plutôt qu’en nature. Les analystes restent confiants quant à l’approbation des premiers ETF Bitcoin au comptant par la SEC d’ici le 10 janvier.
ETF Bitcoin Spot : une menace pour le marché selon Arthur Hayes
Arthur Hayes, co-fondateur de BitMEX, exprime des préoccupations quant à l’approbation des ETF Bitcoin, avertissant du risque d’une potentielle domination du marché par les gestionnaires d’actifs traditionnels. Il met en garde contre l’investissement dans les actifs du monde réel (RWA) et les jetons de gouvernance liés aux rendements de la dette. Hayes redoute que l’entrée de gestionnaires d’actifs traditionnels comme BlackRock sur le marché des ETF Bitcoin ne les conduise à exercer un contrôle total sur l’ensemble des Bitcoins en circulation, entraînant ainsi une diminution de la valeur de la cryptomonnaie. Il envisage un avenir où le Bitcoin serait principalement détenu dans des coffres, ayant un impact négatif sur les mineurs et l’ensemble du réseau Bitcoin, ce qui pourrait éventuellement conduire à sa destruction.
De plus, Hayes déconseille les investissements dans les actifs réels tokenisés et les jetons de gouvernance liés aux rendements de la dette. Malgré les performances passées supérieures de Solana, Hayes a récemment échangé une partie de ses Solana contre de l’Ether, gardant ainsi en tête sa prédiction selon laquelle l’ETH atteindra éventuellement 5 000 $, dépassant son précédent record.
Craig Wright présente de nouveaux éléments dans le cadre de son procès sur l’identité de Satoshi Nakamoto
Le procès de Craig Wright, qui affirme être Satoshi Nakamoto, a été reporté à février à la suite de la présentation de nouveaux éléments. Ces preuves, comprenant des fichiers LaTex utilisés dans la rédaction du livre blanc de Bitcoin, ont été prétendument découvertes sur des clés USB. Toutefois, les développeurs de Bitcoin Core ont accusé Wright de falsification et de manipulation des métadonnées.
En 2016, Wright avait prétendu être le créateur de Bitcoin, intentant des poursuites contre 13 développeurs de Bitcoin Core pour violation de droits d’auteur. Le juge a accordé une protection financière aux développeurs, obligeant Wright à verser 800 000 livres sterling avant le 5 janvier pour couvrir d’éventuels frais légaux. Cette décision s’ajoute aux 100 000 livres déjà déposés par Wright et aux frais supplémentaires liés à son trouble du spectre de l’autisme.
Un accord à l’amiable entre Binance et la CFTC est approuvé par la justice américaine
Binance et son ancien PDG, Changpeng Zhao (CZ), ont été condamnés à verser 2,7 milliards de dollars à la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), avec une amende personnelle de 150 millions de dollars pour CZ. Ce règlement, approuvé par un juge fédéral aux États-Unis, met fin à des années d’enquêtes sur des violations des lois anti-blanchiment d’argent et de sanctions.
Binance doit renforcer ses mesures de connaissance du client (KYC) et mettre en place une gouvernance d’entreprise formelle, comprenant un conseil d’administration indépendant, un comité de conformité et un comité d’audit. Samuel Lim, ancien directeur de la conformité de Binance, est également condamné à payer 1,5 million de dollars d’amende pour son implication.
Coinbase obtient l’enregistrement PSAN en France, renforçant sa présence sur le marché
Coinbase a récemment obtenu l’enregistrement en tant que “Fournisseur de Services d’Actifs Virtuels” (VASP) en France, délivré par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce statut officiel permet à Coinbase d’étendre son offre de produits et de services aux clients français, notamment la garde d’actifs numériques, l’achat et la vente de crypto contre des devises fiat, ainsi que le trading.
La France devient ainsi un marché de plus en plus attractif pour les entreprises crypto. Coinbase souligne dans son communiqué l’augmentation de l’intérêt pour les cryptomonnaies en France, indiquant que près de 10 % des Français possèdent actuellement des cryptomonnaies, principalement du Bitcoin, et que 24 % envisagent d’en acheter. Cette expansion s’inscrit dans le cadre de la législation MiCA de l’Union Européenne.
Vers une adoption du Bitcoin en Argentine ?
La ministre argentine des Affaires étrangères, Diana Mondino, a suscité l’émoi en déclarant publiquement que les contrats pourraient être réglés en bitcoins en Argentine, au même titre que le peso.
Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme dans la communauté crypto, mais des obstacles législatifs pourraient entraver sa mise en œuvre. La ministre a également suggéré la possibilité de régler les contrats avec d’autres cryptomonnaies ou même en nature, citant une disposition légale permettant au débiteur de remettre le montant correspondant, indépendamment de la monnaie en cours légal.
Cependant, le nouveau président argentin n’ayant pas de majorité législative, l’adoption de telles mesures pourrait être difficile. Malgré cela, il semble que l’Argentine envisage sérieusement d’intégrer le Bitcoin dans son économie, marquant un tournant significatif.
Revirement juridique au Monténégro : annulation de l’extradition de Do Kwon
La Cour d’appel du Monténégro a annulé l’approbation de l’extradition de Do Kwon, cofondateur de Terraform Labs, vers la Corée du Sud et les États-Unis. La Cour a identifié des violations significatives dans le processus juridique, notant que la décision de la Haute Cour manquait de raisons et de faits clairs.
Cette annulation fait suite à une décision antérieure du tribunal de première instance autorisant l’extradition en raison d’accusations de crimes financiers liés à l’effondrement du système Terra en mai 2022. Do Kwon continue de purger sa peine au Monténégro, et l’affaire est renvoyée au tribunal initial pour un nouveau procès, ouvrant la voie à de nouvelles discussions et décisions juridiques.
Affaire Silk Road : confirmation de la saisie de 69 370 Bitcoin par la justice américaine
La Cour d’appel des États-Unis a confirmé la saisie de 69 370 bitcoins liés à Silk Road, le marché noir en ligne. La décision, initialement prise en août, a maintenant pris effet. Le fondateur de Silk Road, Ross Ulbricht, purge actuellement une peine de prison à vie.
En 2020, le Département de la Justice a entamé des procédures pour confisquer ces cryptomonnaies, d’une valeur d’environ un milliard de dollars à l’époque. La saisie a été facilitée par “Individu X”, qui a piraté Silk Road et remis volontairement les actifs au gouvernement. Ross Ulbricht a accepté d’utiliser 3 milliards de dollars en bitcoins volés pour rembourser le gouvernement en 2022, renonçant ainsi à 69 470 bitcoins. Silk Road, opérant de 2011 à 2013, était connu pour la vente de drogues et d’armes, fermé par le FBI en 2013. Cette affaire met en lumière l’intersection complexe entre la criminalité, la technologie blockchain et la régulation gouvernementale.