Hong-Kong se lance à la conquête du marché crypto alors que la ville a toujours été réfractaire aux cryptomonnaies jusqu’à présent. Le gouvernement Hong-kongais prévoit de mettre en place une licence obligatoire pour les échangeurs de crypto en Mars 2023.
Après des années rythmées par une gestion stricte de la crise sanitaire et le départ de ses talents, Hong-Kong veut reprendre sa place de leader
Malgré cette prise de position, la ville insulaire n’ouvre que ses portes à moitié. En effet, Hong-kong prévoir d’autoriser le commerce que d’une poignée de cryptomonnaies et excluant Bitcoin ou encore l’Ether (Ethereum).
“L’introduction de licences obligatoires à Hong Kong n’est qu’une des choses importantes que les régulateurs doivent faire”, a déclaré Gary Tiu, directeur exécutif de la société de cryptographie BC Technology Group Ltd. “Ils ne peuvent pas répondre efficacement aux besoins des investisseurs particuliers pour toujours.”
Bloomberg
Une ambition perdue d’avance ?
Auparavant, l’île était une destination de choix pour de grands acteurs crypto. Binance et FTX avaient élus domicile à Hong-kong mais ces deux grands acteurs sont partis l’an passé à cause du durcissement de la politique hongkongaise. Dés 2018, les échangeurs de crypto étaient accessibles qu’aux personnes ayant au minimum un portefeuille valant 1 million de dollar.
Aujourd’hui, Hong-Kong, souhaite revenir au devant de la scène et compte développer l’écosystème honkkongais de la crypto avec la légalisation des échanges de crypto. Néanmoins, une étude de Chainalysis montre que les échanges de cryptomonnaies ont diminuées. Au classement des pays selon l’adoption de cryptomonnaies, Hong-Kong perd 7 places et se retrouve aujourd’hui à la 46ème place du classement.
D’autres ayant la même ambition sont mieux positionnés. C’est le cas de la France, classée à la 35ème place et de l’Angletterre à la 17ème place. Par ailleurs, Hong-kong devra également s’imposer face aux Émirat Arabes Unis (EAU). En effet, l’EAU à la volonté dé devenir un hub crypto mondial et de tirer avantage de la réglementation restrictive à Hong-Kong et Singapour. Dans le cadre du plan Abu Dhabi Economic Vision 2030, les Émirats ont déjà mis en place des mesures afin d’attirer les talents et entreprises crypto, notamment le Visa Golden, qui faillite leur installation sur le territoire pour une durée de 10ans.